Les 5 erreurs digitales qu'il ne faut plus faire pour sa marque


C'est la rentrée ! Alors si on commençait cette année en prenant tout de suite de bonnes résolutions, comme arrêter de faire ces 5 choses pour votre communication digitale ?

Au regard du nombre de plateformes existantes, des articles dans tous les sens, des gourous, experts auto-proclamés et consultants qui vous appellent toute la journée, sans compter la pression de la direction : comment faire les bons choix ?

On a recensé les 5 trucs que les marques devraient arrêter de faire au niveau digital.

1) Ne pas se fixer d'objectifs


Comment conquérir de nouveaux territoires, clients ou prospects si on ne se fixe pas d'objectifs ?
Comment mesurer ses efforts, savoir si ça en vaut la peine si on ne sait pas dans quelle direction on va ?

Une fois vos objectifs en place, vous pouvez déjà imaginer les tactiques à adopter, conduire les bonnes études et commencer à modéliser les outils de mesure qui vont vous aider à tirer les meilleures conclusions.

Si vous voulez booster une publication Facebook, vous vous demanderez d'abord pourquoi, et ce que vous tentez d'accomplir afin de faire les meilleurs choix : est-ce que cela encourage vos visiteurs à s'inscrire à votre blog ? ou bien à acheter vos produits ?

Vous avez peur de choisir des objectifs trop ambitieux ? Rassurez-vous,  il y a pire : ne pas en avoir.

2) Ne pas choisir les bonnes plateformes d'expression pour votre marque


J'ai vu des marques d'assurances ne pas avoir de comptes Twitter alors que 80% des questions de SAV sur Internet sont désormais posées sur Twitter. J'ai vu d'autres marques avoir 440 vidéos sur Youtube, mais sans stratégie car ils se servaient de Youtube comme simple endroit de "stockage".

Il y aura toujours de nouveaux réseaux sociaux  et de nouvelles plateformes où votre marque devra être présente. Vous êtes satisfait d'être sur Facebook ou Linkedin en 2016 ? Formidable, il fallait ressentir ça il y a dejà 4-5 ans. En 2016, votre source de satisfaction devrait être d'avoir choisi la future bonne plateforme pour votre business.

Ouvrir un nouveau canal de communication pour votre marque sur les réseaux sociaux se fait après une bonne réflexion et tout simplement un inventaire de ressources, de moyens et d'objectifs. (On en a parlé plus haut).

Vous avez 400 vidéos qui sont stockés dans Youtube et mal indéxées.  Au lieu de les laisser comme magnifiques terrains de jeux pour que vos concurrents achètent sur vos contenus de la pub, retirez-les, faites un planning de téléchargements natifs sur vos réseaux sociaux et éditorialisez le tout.
Mieux, décidez d'utiliser une solution pro pour les héberger afin d'avoir plus que des vues, mais de la data sur ce que les gens font de vos contenus.

Ne soyez pas trop épris des réseaux sociaux de niches trop éloignés de votre cible : si votre business n'a rien à faire sur Youtube ni sur Whatsapp, eh bien ce n’est pas une bonne chose, et vu que vos clients n'y sont pas, ils ne risquent pas de vous le reprocher.

3) Arrêter de se faire l'amour


J'ai eu une conversation avec un CM l'autre jour. On parlait de l'importance des espaces entre des "!" et des "?" dans des tweets de 140 caractères.

Il me dit quelque chose qui ressemblait à " On doit respecter tous les espaces même si il est 23:30 un vendredi soir et que le prospect a 19 ans et veut une réponse dans les 5 min, alors que notre tweet fait 141 caractères, car c'est notre métier...etc...tu comprends les règles de l'art."

Il est important d'arrêter d'être amoureux de la manière dont on fait de la communication dans le digital. Communiquer, ce n'est pas être satisfait d'un post ou d'un tweet, c'est de se poser une question importante : "est-ce que le message est passé?" "ai-je réussi à faire changer d'opinion la personne en face de moi?".

Etre CM n'est pas un métier, un métier qui existe à peine depuis 5 ans ne peut pas s'appeler ainsi, même si des tas de pseudo-écoles et formations tentent de vous faire penser le contraire.

Le métier, c'est communicant, c'est le moment où on laisse son égo de côté pour apporter quelque chose à l'autre.

Votre post est beau? Il est très bien écrit ? Vous êtes content de son look et de l'effet qu'il vous donne lorsque vous le regardez ? Désolé, vous êtes hors sujet, votre boulot, ce n'est pas "artiste des réseaux sociaux", c'est de communiquer, de changer les esprits, de faire de quelqu'un qui ne vous a jamais vu, quelqu'un qui vous fera confiance avec son temps ou son argent.

La romance de la manière dont vous faites les choses ne sert à rien : si seulement 10 personnes incluant vous et votre boss avez vu ce contenu et que vous  êtes les seuls à avoir compris : vous étiez en train de vous faire l'amour dans un miroir.

4) De ne jamais rien mesurer


Dans le même registre que l'auto-satisfaction, refuser de mesurer, c'est refuser de voir la réalité en face. Certains produits de marques sont plus sexys que d'autres : il est plus facile de vendre de beaux smartphones ou de jolies enceintes que des tournevis, c'est sûr.

Mais mesurer permet de faire un truc que les vieilles directions marketing détestent : changer le cours des choses.

Une campagne ne marche pas. Changez là, oui mais dans les 2 heures, pas dans les 2 semaines. Il ne faut pas avoir peur de la réactivité et serrer les dents ne sert à rien : est-ce que de savoir que vous allez vous prendre un mur est plus rassurant que de ne pas le savoir et de se le prendre quand même?

Mesurez, c'est facile.

5) De ne jamais payer sa viralité


Le fantasme de la campagne qui devient virale comme par magie est presque éteint, ça y est. Tout le monde a presque enfin compris que derrière certains succès bien médiatisé se trouve une énorme enveloppe achat media.

Et ce n'est pas une mauvaise chose (la mauvaise étant de faire croire que tous les buzz sont le fait d'un succès populaire). L'achat media permet de créer les conditions du succès.

Les réseaux sociaux ne sont pas des œuvres de charité. Leur but est de nous faire dépenser de l'argent dessus pour que nos idées soient transmises aux bonnes personnes. Il est donc normal de payer un peu pour obtenir plus.

Vous faites un très beau Facebook Canva (un format qui ressemble à un minisite interactif) : la seule possibilité de le rendre vraiment visible est d'acheter du média sur Facebook et c'est une bonne chose car vous achetez ainsi une garantie de succès, que ce soit en data, en statistiques, en mesure d'efficacité et parfois directement en leads grâce à des formats très innovants.

Prenez votre budget achat média traditionnel, tirez-en 10% et mettez tout dans des formats performants avec de l'A/B testings et vous serez surpris du résultat. Contrairement à des formats aléatoires sans données (des données avec des 4x3 imprimés?), là, vous allez pouvoir mesurer.

En conclusion je finirai sur un point bonus : arrêtez de vous comporter comme une radio. Vous devez apporter une autre valeur à votre récepteur que de la simple information, donner un avant-goût du bonheur que vous allez procurer à travers vos produits, ... et le moyen idéal de le faire, c'est à travers une vraie stratégie de contenus.

Vous êtes un média ? Donnez du contenu, le plus beau possible.
Vous vendez des enceintes ultra luxe ? Offrez des contenus de qualités uniques.
Vous vendez une voiture ? Procurez de l'émotion à travers vos contenus, le genre d'émotions qui va donner envie à vos prospects de se mettre en situation de clients, vous l'avez compris, il faut DONNER...pour recevoir, évidemment.

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